Il y a un livre que je cherchais depuis longtemps. Mon libraire préféré (et pas uniquement car il était mon sosie officiel des années durant) me démoralisant, me disant que cet ouvrage n'était plus édité (depuis 1996 semble-t-il). Quelle tristesse, un ouvrage restant ainsi hors de portée. Puis en 2008 il est réédité, sans tambours ni trompettes. Il me faut quelques mois pour avoir connaissance de la résurrection de ce livre. De cette histoire. Je tente de le trouver rayon livres pour enfant (le héros à 10 ans), mais on me dit qu'il a en fait plus sa place au rayon Fantasy. Puis à ce rayon (après avoir cherché un vendeur... que je hais la FNAC et l'impossibilité d'avoir un renseignement dans la minute, et encore moins des conseils et une attention suivie argg) on me renvoie vers la section littérature allemande. Et là, bonheur, un unique exemplaire m'attendait (et en plus il était en bon état, ce qui n'est pas gagné, de plus en plus les bouquins sont dans un état lamentable, ce qui explique qu'il est plus que rare que je me rende dans ce lieux infernal au profit des petits commerces).
"Noisacco'd servil" tels sont les premiers mots de ce livre, de "l'histoire sans fin", cette aventure qui nous a fait rêvé dans les années 84 au cinéma (dans son adaptation germano-américain, réalisé par Wolfgang Petersen, hein... car les suites américaines faut pas... plus jamais... et dire qu'un remake se prépare... snif). On regrette que le livre édité chez "J'ai lu" n'ait pas une couverture couleur cuivre avec pour illustration Auryn (le médaillon où deux serpents, un foncé et un clair, s'enroulent en se mordant la queue). Pourquoi une telle illustration ? Car c'est la description du livre que lit le héros, le livre raconte l'histoire d'un enfant lisant un livre, qui raconte son histoire... Il se doute que quelqu'un lit son histoire également... Et nous, qui lit la notre ?
La mise en abime est jubilatoire, les apartés du lecteur répondant aux moments où nous-mêmes fermons le livre et repensons à ce qui vient de se passer (oui dans le RER il est difficile de lire un livre d'une traite). La scène la plus démente est au milieu du livre, là où tout bascule : "la fin sans fin", un régal qu'il faut avoir lu au moins une fois dans sa vie. Ce n'est pas un concept nouveau, mais c'est tellement prenant, ça correspond à la fin du film, mais ce n'est que la deuxième étape du livre.
En effet le film est une adaptation fidèle et réussie des 40 premiers pour cents du roman, le reste est inédit (même si quelques concepts ont été mal réutilisé dans les suites cinématographiques). Par la suite le roman se rapproche de l'univers de C. S. Lewis dans Narnia. A la différence que en 300 pages l'auteur condense ce que Clive Staples Lewis a mis 6 ou 7 livres à développer de manière souffreteuse et avec des concepts vraiment très forts (la rétroactivité des souhaits, le prix à payer…). Puis il y a surtout la différence principale. Le talent narratif de Michael Ende qui fait de se roman, effectivement, autre chose qu'un livre pour enfant, ce livre possède une réelle profondeur, un questionnement sur le pouvoir, l'importance et la place de l'imagination et du rêve et fourmille de différents de niveau de lecture. Loin du simplisme manichéen, sont complexes et allégoriques en eux même. Le héros, pour une fois, n'est pas un gagnant. Bon je pense que je vous ai fait l'article. Alors sans plus tarder voici les infos qu'il vous faut pour commander ce livre.
- Titre : L'histoire sans fin
- Auteur : Michael Ende
- Prix : 6 euros 95
- Poche : 497 pages
- LGF - Livre de Poche (1 mars 2008)
- Collection : Le livre de poche
- Langue : Français
- ISBN-10 : 225303598X
- ISBN-13 : 978-2253035985
Commentaires
bonjour,voila,je me présente,luana,14 ans et une grande fan de l'histoire sans fin,je suis entièrement d'accord avec toi, se livre est vraiment superbe,je les acheter en septembre 2008, et malgres mes probleme de vue,je n'ai pu m'arreter de lire cet ouvrage.je me suis aussi posé cette question,"et nous qui lit la notre".malgrés que je soit une fille, je me suis entièrement reconnu dans le personnage de bastien, vivant dans ces reve et ces mondes imaginaires.et bien voila,je croit que j'ai raconter l'essenciel de mes penser sur ce livre a quelqu'un qui j'esper me comprend.
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Morsay Harki