Dernier jeu sorti de l'imagination débridée d'Hideki Kamiya, Bayonetta se veut être le jeu ultime pour tout fan de beat'em all qui se respecte, que ce soit dans le système de combat ou bien dans le charisme de l'héroïne principale... En tout cas, ce jeu ne laisse pas indifférent, et vu le pédigrée du bonhomme (Viewtiful Joe et Okami entre autres, sans parler de Resident Evil 2), il fallait que j'y joue.

Histoire

Euh... C'est compliqué on va dire, ou alors c'est tellement n'importe quoi que c'en est compliqué. En bref, Bayonetta est une sorcière pas contente qui décide de casser la gueule à des anges de façon plus ou moins stylée. L'histoire se dévoile à travers quelques cinématiques poseuses et assez aguicheuses par moment. En tout cas le second degré est là, un peu à la manière d'une certaine scène de Devil May Cry 4, sauf que là, c'est pendant tout le jeu... Retenez juste que c'est pas pour l'histoire qu'on y joue de toute façon et que Bayonetta est plus poseuse que Dante ! Une chose est sûre, c'est que l'on ne reste pas indifférent devant le bestiaire et l'univers présenté, soit on aime, soit on déteste.

Gameplay

Donc Bayonetta est un beat'em all, mais ça je l'avais déjà dit. Donc on tape et on essaye de faire des combos. Plus on fait de combos, plus notre argent augmente (représenté par des anneaux pas inconnus d'un certain hérisson bleu). D'où l'intérêt de pas trop mal jouer, car les sous c'est important quand même. Ici l'essence du jeu se trouve dans l'esquive. Et oui, on ne peut pas parer les coups, mais l'esquive à un avantage certain. Quand on esquive au dernier moment, on enclenche le 'Witch Time', qui permet de ralentir le temps et de bourriner pendant quelques secondes ses adversaires et augmenter son compteur de combo. C'est très très bien pour se sortir de situations désespérées en ayant un bon timing.

Tout le jeu tourne autour du Witch Time, les ennemis, les boss, les énigmes...

Contrairement à ses homologues masculins Dante et Guerre (de Dante's Inferno et Darksiders),  le système de combat de Bayonetta est très étoffé : pistolets, sabre, fouet, bazookas, griffes à la Wolverine et j'en passe. L'originalité du jeu, c'est que certaines armes peuvent être équipées sur les talons, ce qui donne des possibilités de combinaisons vraiment intéressantes, à en donner le tournis.Trop de trucs possibles ! Et puis il y des finish moves spectaculaires ! Sans parler des divers objets permettant d'améliorer sa puissance de combat (du genre renvoi de projectiles et tout et tout).

Tout ce petit arsenal et diverses techniques peuvent être achetés chez cet arnaqueur de Rodin (un démon) qui abuse sur les prix... Mais bon, la variété des coups et combos nous pousse à recommencer le jeu encore et encore. Car oui, il est impossible de tout débloquer en une partie. En tout cas, c'est un très bon achat pour les radins et ceux qui aiment pousser un jeu à fond, avec entre autres des zones secrètes sous forme d'arènes où l'on doit battre les ennemis sous certaines conditions. Dur... La difficulté est présente en normal et dans les modes supérieurs, mais les développeurs ont pensé à l'accessibilité du titre avec des modes débutant et facile permettant de faire des trucs de ouf et de s'amuser quand même.

Graphiquement, c'est joli, le personnage principal est super bien modelisé, mais c'est un peu le bordel à l'écran en combat. Heureusement, les bruitages sont très utiles pour savoir quand enclencher le Witch Time. Des soucis techniques sur PS3 m'ont un peu saoulé, du genre un tearing vraiment trop présent (surtout sur les cinématiques).

Conclusion

Il y a tellement de choses à dire sur ce jeu que j'ai dû oublier des trucs. Genre pour les fans de Sega, moult références sont présentes (Space Harrier, Outrun, Sonic, etc.). En tout cas c'est un excellent jeu, avec un système de combat complet qui donne envie de s'investir. En plus l'héroïne est quand même vachement séduisante... Et pour les célibataires, il y a un mode à une main !