‘TARDIS BANG BANG, DALEKS BOOM !'


A la fin du dernier épisode, le Docteur à la grande bouche, qui s'est mis à bien articuler surtout quand il est en boule, a reçu un coup de téléphone du premier ministre anglais Winston Churchill lui demandant de venir sans tarder 'critic situation, potentially very dangerous'. La question que l'on peut alors se poser est : « Est-ce que Winston a été un des compagnons du Docteur vu qu'il a une ligne directe avec le TARDIS ? ». Le problème est que le Docteur a encore des problèmes de montre, c'est fort pour un Seigneur du Temps, et il arrive avec un mois de retard. Mais au lieu de trouver Londres rasée, il la trouve sous le Blitz avec une arme secrète qui pourrait permettre aux Alliés de gagner la guerre en quelques jours, les Ironsides. Le problème est que cette arme providentielle ressemble comme deux gouttes d'huile aux Daleks, les ennemis viscéraux du Docteur (nda voir la fiche des Daleks dans l'article regroupant les personnages importants de Doctor Who).


Mark Gatiss, le scénariste de cet épisode, nous ramène donc les Daleks, après leur présumée mort lors du dernier épisode de la saison 4. Il le fait de manière intéressante mais les raisons invoquées à leur survie et à la raison pour laquelle ils se sont mis au service de l'Angleterre sont un peu tirées par les cheveux. La meilleure des compagnes du Docteur nous montre dans cet épisode son côté affectif après avoir montré son côté marrant et son côté brillant, il sait vraiment bien les choisir à chaque fois le Time Lord. Quant au Docteur, il a encore quelques mimiques de sa dixième incarnation même s'il s'en détache profondément, fou dangereux, plus du tout clément avec les Daleks et pas mal insouciant là où Ten était plus suicidaire.

Ce n'est pas le meilleur épisode, un peu décevant même, mais il y a quand même, en plus des acteurs, des passages vraiment bien, comme le combat spatial avec des Spitfires ou les Daleks Power Rangers.