freakangels_affiche-e0922.jpgLe pitch

Il y a vingt trois ans, en Angleterre, douze enfants étranges naquirent exactement au même moment.

Il y a six ans, ce fut la fin du monde.

Voici ce qu'il s'est passé ensuite.

Mon avis

Une fois n'est pas coutume, commençons par la forme. Freakangels est un produit atypique à plus d'un point. A la différence des autres comics, celui-ci n'est pas d'abord sorti sous format papier mais sous la forme d'un web comics au rythme de 6 pages par semaine. Sont regroupés dans ce premier tome les 24 premiers épisodes.

Warren Ellis, créateur de cette saga, nous dépeint le quotidien des adolescents semble-t-il responsables de la catastrophe mondiale. Mixant pour l'occasion un univers mi steampunk et mi post-apocalyptique, le scénariste, au lieu de nous raconter en détail les circonstances de cette "fin du monde", préfère s'attarder sur ces personnages. Et bien lui en a pris car cela lui permet de développer les caractères de chacun. Ce qu'il perd en action, il le gagne dans l'attachement que l'on peut avoir envers les différents protagonistes. J'espère malgré tout qu'après cette longue introduction, Ellis passera à la vitesse supérieure pour le second tome.

L'autre bonne surprise de cette série est la découverte Paul Duffield. Croisement entre le franco belge et le manga, l'artiste n'use que de très peu de case par planche.  Cela donne une certaine lenteur qui sied bien au récit.

Au final, une très bonne surprise. En espérant que la suite, qui devrait sortir au second semestre, soit du même acabit.