Deux pour uneTitre: Une maison au bord de la mer
Auteur et illustrateur: Heinz Janisch & Helga Bansch
Éditeur: Belin
Nombre de pages: 28
Quatrième de couverture
: Gilda l’escargot, rêve de voir la mer. Elle quitte ses vignes natales et entreprend un lent voyage vers l’Adriatique et ses plages. D’après ses calculs, cela doit durer trois ans. Chemin faisant, elle rencontre Bernard, un géant ébahi par la taille de son ombre et soucieux d’étouffer le bruit assourdissant qu’il fait en marchant.

Cette lecture m’a laissée plutôt dubitative, j’ai bien du mal à dire ce que j’en ai pensé.
On retrouve plusieurs genre dans les dessins : certaines parties sont peintes, d’autres coloriées au crayon, la peau de l’escargot est en couleur et ressemble beaucoup à un pelage de girafe… étrange ; sa coquille est une maison, non la spirale habituelle. Le géant est seulement crayonné en noir et blanc ou en sépia… tout aussi étrange ; ses cheveux sont des poissons… hum… ok.
La seule chose qui m’ait plu dans les illustrations sont les ajouts des cartes… même si les enfants n’ont absolument pas compris ce qu’elles venaient faire là et ça a donné lieu à discussion… sans que j’ai de réelles réponses à leur fournir autre que : « c’est le trajet que le géant parcourt avec Gilda, des pas immenses, de grands trajets en peu de temps…
-Mais pourquoi c’est expliqué comme ça ?
-C’est la sensibilité artistique de l’auteur qui l’a poussé à détailler le voyage ainsi.
Un peu frustrant pour eux.

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L’histoire m’a laissée assez indifférente, même si j’ai beaucoup aimé l’avant-dernière page qui, j’estime, aurait pu être la chute et résume le but de toute une vie. Je l’insère en blanc, il suffit d’y passer la souris pour lire ce texte que j’ai tant aimé:

[SPOILER]
-Merci, dit Gilda. Et merci surtout de m’avoir amenée si vite ici, moi qui n’ai rien à t’offrir en échange.

-Oh que si, dit le géant, et tu l’as déjà fait.
-Quoi donc ? demanda l’escargot.
-Tu m’as offert un projet, un but à atteindre ; tu as donné du sens à ma vie et depuis, je ne m’ennuie plus un seul instant, répondit Bernard.
[Fin du SPOILER]

Pour le reste du texte, il est très simple sans réelle particularité, plutôt ennuyeux même.

Une lecture qui au finale m’a plutôt laissée indifférente dans le cadre du panier La Grande Bleue emprunté à la bibliothèque.

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